Master TRANS—
HEAD – Genève
HEAD genève

Bon à savoir

Équipe

  • Fanny Badaf
  • Mathias Good
  • Marie-Sabine Reber
  • Luisa Veillon

Partenariat

En partenariat avec le Collectif 17 octobre (qui participe à l’organisation du la Journée Internationale du Refus de la Misère à Genève) et notamment Jean-Claude Étienne, habitant du quartier et président du collectif.

Réflexion initiale

Suite aux échanges initiés l’année précédente avec Jean-Claude Étienne, le cadre de la Journée Internationale du Refus de la Misère a été proposé aux étudiant-e-s comme un point de départ pour leur projet collectif. L’idée était de répondre à une proposition émanant du quartier plutôt que d’être encore une fois proposants.

Positionnement

Les étudiant-e-s décident de travailler de manière autonome à une proposition faisant écho à des thématiques abordées lors de la Journée Internationale du Refus de la Misère, sans prétendre nouer un réel partenariat avec une organisation dont ils se sentent trop éloignés. Ils développent un projet où sérieux et humour se mélangent, pour éviter de reproduire une certaine lourdeur ressentie pendant la journée passée avec les associations et leurs usagers

Défis

Comment traiter du thème de la misère en étant peu directement concernés par le problème ? Comment appréhender ce terme lourd d’images et de préjugés ? Comment ne pas apparaître comme des commentateurs extérieurs, naïfs voire condescendants ? Comment mettre à profit ses compétences d’artistes dans un cadre ayant déjà développé sa propre identité visuelle et son propre vocabulaire, avec lesquels l’on ne se sent par forcément à l’aise ?

Réalisation

Le 17 octobre 2015, le groupe prend part à des ateliers organisés aux Libellules dans le cadre de la Journée Internationale du Refus de la Misère. Les étudiant-e-s participent à plusieurs table-rondes thématiques avec des participant-e-s (des Libellules et d’autres quartiers), vivant pour certain-e-s dans une grande précarité. Suite à cette expérience, ils décident de travailler autour de la question des relations de voisinage, question qui était récurrente lors des échanges. Ils constatent que l’accès à certaines informations pratiques et juridiques sur le logement n’est pas toujours aisé et décident de produire et de distribuer un recueil d’informations à destination des habitant-e-s. Le travail prend la forme d’une brochure qui contient à la fois des informations sérieuses et directement utiles (numéros d’appels d’urgence, règlements liés à la pollution sonore, marche à suivre en cas d’attaque de punaises de lit…), des conseils sur la vie dans la région genevoise (où sortir, où trouver une bibliothèque, où pratiquer une activité sportive…) ainsi que des informations et “trucs et astuces” plus inattendus (comment installer un ruche, parquer une roulotte, refroidir une bouteille en 15 minutes…).