Master TRANS—
HEAD – Genève
HEAD genève

Community

Le master TRANS– accueille les étudiant-e-s qui souhaitent engager leur pratique artistique dans des projets collaboratifs avec des structures sociales et/ou éducatives (écoles, maisons de quartier, institutions de santé, associations d’aide aux personnes migrantes…), ainsi que dans des pratiques de médiation culturelle (impliquer différents groupes dans des relations critiques avec les institutions artistiques).

Antognini Paola

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Bidaut Marie

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Caille Lucie

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Chen Vivian

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Ischer Morgane

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

" Le dessin est ma pratique principale, avec une exploration de la ligne, dans une recherche d’épure et de spontanéité, mais également un travail autour de la couleur. Fascinée par les techniques de reproduction des images et le papier, mes dessins sont souvent conçus pour être reproduits, par des techniques d’impression ou d’estampage. Le travail collectif est une composante importante de mon activité artistique. Je suis ainsi investie dans plusieurs collectifs : Avec les éditions Spiegelei, fondées avec Milena Buckel et Nicole Murmann, nous créons des objets et des éditions papiers en éditions limitées. Nous privilégions les thématiques engagées (féminisme, écologie, solidarités...), ainsi que des modes de productions locaux et à faible impact écologique. Le collectif Marie-Louise, privilégie la pratique du dessin in situ. En plus d'une pratique régulière et collective du dessin, nous nous investissons dans des projets artistiques qui, nous permettent de réfléchir collectivement à des dispositifs permettant d’exercer et de montrer notre travail dans l’espace public. Créé avec Alice Perritaz et Léonie Marion, LiMONADE est un collectif qui aime aller à la rencontre des gens et partager ses préoccupations environnementales et sociales. Nous investiguons les relations entre le personnel et le commun, et mettons en résonance cette pluralité de rapports au monde au travers de formes artistiques variées. Outre ma pratique artistique, je suis également médiatrice culturelle au sein de l’association que j’ai cofondée : Destination 27, qui œuvre à rapprocher les milieux culturels et sociaux pour permettre à chacun·e le plein exercice de ses droits culturels. Cette activité me permet d’allier mes connaissances artistiques et culturelles à un engagement social. La proximité grandissante de ma pratique artistique et de la médiation culturelle telle que je la pratique avec Destination 27, me pousse à envisager de futurs projets hybridant ces deux domaines d’action. " Diplômée du  master TRANS— en 2021, Morgan y a écrit un mémoire qui rassemble des réflexions sur le faire en collectif intitulé Faire commun pour changer le monde. 

Jacobs Eliana

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Johnson Lavinia

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Le master TRANS m’a permis de lier mes intérêts pour les pédagogies critiques et la médiation artistique. Via ma recherche personnelle, j’ai pu affiner mon positionnement des pratiques artistiques socialement engagées en développant une séquence dans des classes de l’enseignement primaire genevois, intitulée Cosmogonies. En parallèle, le travail collectif et les différents workshops m’ont confronté à l’élaboration de projet par la mise en commun d’outils et de perspectives. Avec le collectif Sindy, nous nous sommes penchées sur l’institution même de la HEAD, ce qui a débouché à la création du premier syndicat étudiant de la HEAD. En ce moment, je suis assistante de recherche à la Haute École de Travail Social de Genève, pour une recherche participative sur la pauvreté infantile en Suisse. Cette recherche utilise les médiums de la photographie, de la vidéo et du son afin de questionner la participation sociale et politique des enfants et des jeunes. C’est une suite à mes questionnements sur les pédagogies critiques et les possibilités de transformation sociale via des médiums créatifs. Je travaille également en tant que monitrice à la maison de quartier pré en bulle. Finalement, je développe toujours une recherche autour de la performance, avec en dernière date une collaboration avec la Cie Folledeparole.

Marion Léonie

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

"Dans mon travail, je m'intéresse à la relation de l'humain avec l’environnement, impliquant des notions de territoire et d’identité. Ces réflexions s’inscrivent dernièrement dans un questionnement plus large autour du médium photographique et ses modes de représentation, ainsi que la question de perception et de réception des images dans une époque sur-saturée par la diffusion de ces dernières." Diplômée du master TRANS — en 2021, elle interroge dans son travail de diplôme Relever la nuit le rayonnement lumineux, au fondement de la photographie, ainsi que l’impact de nos modes de vies contemporains sur les écosystèmes. Elle développe son travail au sein d'expositions - comme dernièrement au IPFO-Haus der fotografie à Olten - et est assistante pédagogique et technique au pool photographie de la HEAD-Genève depuis la rentrée 2022. Elle a également co-fondé le collectif Limonade dans le cadre du master, qui s'intéresse à notre lien avec le vivant à travers des performances poétique.

Mottet Marine

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Artiste, ouvrière menuisière, féministe, Marine s'intéresse au quotidien et aux esthétiques aussi bien des objets que des situations, directement reliées entre elles, qui l'occupent. La non-hiérarchisation des différentes pratiques, techniques et matériaux fait partie intégrante de sa production. Ses pièces hybrides, directement inspirées de techniques venant du monde de l'artisanat aussi bien que de processus ancrés dans le quotidien, invitent à projeter d'autres imaginaires, plus inclusifs et optimistes, dans la réalité. Au cours de son cursus en master TRANS —, elle a également co-créé le collectif Care Club impliqué à Belle-idée à Genève, avec lequel elle a co-conçu le site interactif écoute belle-idée.

Nurock Oryana

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

" Depuis mon entrée en master TRANS – en 2019, mes expérimentations oscillent entre art, collectif et empathie. J’y ai développé un intérêt particulier à échanger et écouter des expériences individuelles en récoltant des témoignages, des discussions et de même en organisant des workshops. Je cherche par ces moments partagés à remettre en question nos hiérarchies sociales en valorisant nos émotions et nos vécus. Le dialogue est un outil privilégié qui à mon sens, même s’il peut être conflictuel permet de se rapprocher au plus près d’une horizontalité sociale. C’est aussi pour cela, qu’avec le collectif Wendy (anciennement Sindy) dont je fais partie, la création d’un syndicat au sein de la HEAD était plus qu’une évidence. Parallèlement dans mes projets personnels, j’ai toujours essayé de m’approcher des expériences individuelles de chacun·e. En tant qu’artiste, je prends pour devoir de donner un espace et des outils pour favoriser ces communications. Que ce soient au moyen de cartes illustrées, d’expéditions performatives ou de dessins collectifs. " En parallèle de sa pratique artistique, Oryana se forme actuellement pour enseigner les arts visuels dans le secondaire.

Perritaz Alice

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

" Entre art et science, je m’intéresse au rapport que l’humain entretient avec la Nature à travers divers points de vue. Intrinsèquement lié à mes propres expériences, mon travail tente de provoquer des réflexions sur la façon dont les actions et les interventions humaines modifient la faune et la flore. Dans ma pratique artistique se mêlent des histoires personnelles et d’autres. Des anecdotes qui croisent des faits scientifiques, une question anodine qui prend de l’ampleur, une discussion avec ma grand-maman qui nous fait réfléchir à des questionnements bien plus vastes. J’aime ses divers registres, faire des liens entre les choses. Je développe différentes pistes, je fouine, je passe du général au particulier, saute d’un motif à un autre, sans point de vue hiérarchisé. L’agencement de ses divers éléments dans ma pratique prend la forme d’installations, de vidéos, d’éditions ou de performances avec toujours un dispositif polyphonique. " En master TRANS –, Alice co-crée le collectif Limonade, qui s'intéresse à notre lien avec le vivant à travers des performances poétique. Son projet de diplôme Comment se passe la journée d'une fourmis ? interroge notre manière de parler des questions environnementales aujourd'hui, à travers une installation et une performance.

Pollet Naïma

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Naïma Pollet s’est intéressée aux études de genre après un Bachelor en graphisme. En 2017, elle a co-organisé le fesse-tival, évènement Genevois qui cherche à ouvrir un espace de dialogue sur toutes les formes de sexualités au travers d’expos, d’ateliers, de performances… De manière ludique et joyeuse. En master TRANS —, elle a poursuivis son travail sur la sexualité en tant que sujet politique. Dans son projet de diplôme Désire désirs, elle a créé « un espace pour imaginer des nouvelles manières d’appréhender les désirs, les plaisirs, les sexualités et les corps » sous la forme d’une installation performative. 

Raboud Agathe

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Après avoir étudié au Conservatoire d’art dramatique de Genève, Agathe Hazard Raboud passe trois ans à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et obtient une licence d’études théâtrales. Elle intègre ensuite la Manufacture, Haute école de théâtre de Suisse romande à Lausanne ou elle travaille avec, entre autres, Arpad Schilling, Frank Vercruyssen, Maya Bösch... À sa sortie elle assiste Mathieu Bertholet lors de la création du spectacle Berthollet, et obtient un CAS (certificate of advanced studies) en performance sous la direction de Stephanie Lupo. En 2019 elle intègre le master TRANS —, au sein duquel elle crée sa performance Espace de force et de joie qui invite à réfléchir de façon collective à une éthique à adopter dans le milieu de l'art, et sur une nouvelle manière de travailler ensemble. Au cours de son cursus, elle a co-créé le collectif Care Club impliqué à Belle-idée à Genève, avec lequel elle a conçu le site interactif écoute belle-idée. En parallèle, elle est également la co-fondatrice de radio 40, web-radio indépendante Lausannoise.

Romero Luz

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Née à Bogota, en Colombie, Luz Romero y a suivi des études d’anthropologie et s’est impliquée dans divers initiatives culturelles. Habitant la Suisse depuis 2010, elle est titulaire d’un master en sciences sociales de l’UNIL. Après avoir travaillé à l’ONU et pour diverses associations locales, elle a décidé de reprendre des études en arts visuels et suis actuellement le Master-TRANS à la HEAD. Souvent inspirée du pluri-verse artistique et culturel sud-américain qu’elle utilise comme référentiel privilégié, elle s’intéresse à la création d’« environnements » où s’entremêlent sculpture, performance, graphisme et son. Pour son diplôme en 2021, elle réalise une pièce sonore intitulée Sin domicilio fijo.

Solís Susana

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Subias Sîta

Étudiant·e·x·s/alumni 2019-2021

Sîta a une pratique d'artiste-designer, centrée sur l'expérimentation de dispositifs qui mêlent production de matériaux expérimentaux et connaissances biologiques. Sa formation en design d’espace et graphisme l’a poussée à développer un travail critique sur l’espace public, ainsi que des réflexions au sujet de l’animalité et des cohabitations interespèces. Elle mène actuellement des recherches sur la culture de symbioses microbiennes de Kombucha et sur la production de connaissances biologiques, recherches débutées dans le cadre de son Master en pratiques artistiques socialement engagées. Elle cultive un fort intérêt pour l’expérimentation matérielle et les technologies low tech, ainsi que pour la réappropriation et la co-construction des savoirs liés au vivant. Alors que les frontières entre nature/culture et humain·x·e·s·/ non-humain·x·e·s sont de plus en plus floues, elle s’intéresse aux manières dont les humain·x·e·s perçoivent, comprennent et s’adaptent à leurs environnements changeants. Son projet de diplôme Culture est une installation performative qui met en scène un processus de fabrication de matière organique.